jeudi 29 novembre 2012

Vie et mœurs du Tokar de Bretagne I



Le Tokar de Bretagne est un animal nuisible de l’espèce des  Ingenieurii Commercialisis , sous espèce des  Tokari Britonicus . Cette espèce étant elle même la plus nuisible du genre Homo Affairistus.

Apparition du Tokar.

Le Tokar est issu d’une mutation génétique tenant de la malformation congénitale également connue sous le nom de crétinisme des Alpes (d’où l’expression crétin des Alpes). Le premier et seul spécimen a été repéré dans la ville autrefois appelée Condate. Comme chacun le sait, ce nom signifie confluent, et ce fait n’a absolument aucun rapport avec le Tokar de Bretagne.
Le Tokar, comme le disait Germaine Tillion à propos du Verfügbar,  est une espèce « anatomiquement classée parmi les animaux inférieurs, mais supérieur à l’huitre ». Je rajouterai que la différence principale entre le Verfügbar et le Tokar tient à ce que l’on a envie d’adopter et de protéger le verfügbar alors que quand on voit un Tokar, on a plutôt envie de prendre un permis de chasse (et de s’en servir).
Curieusement, ce n’est pas à Condate qu’a été identifié Le Tokar de Bretagne, mais dans la ville voisine de Condevincum, qui veut également dire confluent (mais ce ne sont pas les mêmes rivières).
Le spécimen y a été repéré et identifié en tant que sous-espèce à part entière de Ingenieurii Commercialisi de manière formelle. 
La légende raconte qu’au cours d’un se ses rares déplacement en vue de gagner sa pitance, le Tokar s’est fait démasquer à deux reprises par des proies potentielles, qui se sont écriées « Mais c’est un vrai Tokar ton Ingenieurii Commercialisis ! ».
Saluons avec reconnaissance ces amis de la science qui ont su voir, derrière les apparences trompeuses, la véritable nature de notre ami le Tokar, même si, malheureusement pour le Tokar, il est rentré bredouille au nid (mais il en a l’habitude).

Description du Tokar. 

Le Tokar de Bretagne possède les caractéristiques pas très sympathiques de l’espèce ingenieurii commercialisis à savoir :

  •   un contentement de soi frisant l’imbécilité (au sens clinique du terme),
  •   un amour disproportionné pour une chose nommée argent,
  •   une fierté placée essentiellement dans des signes extérieurs, du genre « tout est bon du moment que ça se voit », caractéristique dont un célèbre Homo Publicitaris a un jour fait un raccourci saisissant « si t’as pas de Rolex avant 50 ans, t’as raté ta vie ».
Le Tokar de Bretagne ne se distingue pas physiquement des autres sous-espèces de  Ingenieurii Commercialisis : même aspect terne et passe partout, obtenu principalement par le port de l’uniforme commun à toutes les espèce du genre Homo Affairistus.
Je vous rappelle que  la caractéristique principale de cette espèce est d’attacher une importance démesurée à l’aspect extérieur sans tenir aucun compte des qualités intellectuelles et morales des individus, ce qui explique peut-être la piètre qualité des membres de l’espèce.

Le signe distinctif extérieur le plus remarquable du Tokar de Bretagne est essentiellement  son cri, ou plus exactement par les sons terminaux qu’il émet à chaque fin de phrase. Une sorte de « Ahahahahahahah » d’une niaiserie incommensurable. Ce cri terminal a le dont d’irriter ses interlocuteurs au plus haut point, ce qui explique sans doute les piètres résultats du Tokar de Bretagne lors de ses opérations de « chasse au contrat ». Nous verrons au court de notre étude que ce n’est pas la seule explication.
 

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